Logo Nan

Préface

Aliou Mamadou DIA
« Le Président Habib BOURGUIBA, lors de la guerre de 1967 entre Egypte et Israël disait sur le compte des Arabes : Ils se sont mis d’accord pour ne pas être d’accord. Un scénario qui n’est plus spécifique aux Arabes mais qui s’est étendu à toutes les classes politiques sans exception d’un continent à un autre. « Convergence » ou « Divergence » : ce n’est pas un jeu de hasard mais une règle de jeu qui ne cherche ni vainqueur ni vaincu ! Le seul bénéficiaire reste la raison : Raison d’être, Raison de vivre, Raison d’exister. Souvent l’on nous dit : « La politique n’a ni âme, ni conscience ». N’est-ce pas une raison de plus pour doter les institutions républicaines d’hommes et non de mercenaires politiques ? »
Serigne Mouhamadou Moustapha SY, Président du Parti de l’Unité et du Rassemblement
Les Sénégalais sont de plus en plus conscients de l’importance du changement de paradigme en matière de pratique politique au sein de notre société. De façon globale, le citoyen sénégalais définit le politicien, surtout ceux qui ont fini d’en faire leur métier, comme un personnage avec une connotation péjorative. Tout le monde se refuse d’être qualifié de politicien à cause de la politique politicienne devenue le cheval de bataille de tout homme politique.
Ce présent programme a été conçu conformément à la vision et aux principes directeurs du PUR que sont la justice, le développement et la solidarité.
Le PUR promeut le respect de la Constitution ainsi que les principes de la Souveraineté Nationale et de la Démocratie. Aussi, à travers ce présent programme, le PUR s’engage à promouvoir un développement harmonieux en luttant contre la Pauvreté, la Maladie, l’Analphabétisme, la Corruption et la Dégradation de l’environnement. En outre, ce programme ambitieux soutien activement l’intégration économique africaine et œuvre à la réalisation de l’unité du Continent.
J’invite tous les militants, sympathisants et l’ensemble des Sénégalaises et Sénégalais ainsi que la communauté internationale, à s’approprier de ce programme présidentiel du PUR, un Parti destiné à tous les citoyens sénégalais et d’ailleurs aspirant à Penser et à Agir pour l’intérêt général et la promotion des valeurs de Paix, d’Unité, d’Equité et de Respect de la Dignité humaine.

Contexte

« Quand la crédibilité d’un système est réduite, les réunions ayant pour objet la recherche de solutions essentielles portant sur la nation se tiennent autour d’une table de café et non plus à l’Assemblée nationale. »
Serigne Moustapha SY, Hôtel Méridien, 06 octobre 2001
De l’indépendance à nos jours, le Sénégal a connu de nombreuses mutations sur le plan de la politique, de l’économie, de la santé, de l’éducation et même social.
Cependant il faut reconnaître que les mutations politiques sont beaucoup plus intéressantes et plus denses que les autres. Sur le plan des mutations institutionnelles, le Sénégal n’a jusqu’à présent pas connu de coup d’Etat, et tous les présidents ont été élus démocratiquement. Le Sénégal a connu quatre présidents (M. Léopold Sédar SENGHOR, M. Abdou DIOUF, Me. Abdoulaye WADE et M. Macky SALL actuel président du Sénégal dont le mandat termine le 02 Avril 2024), il a aussi connu 14 législatures et plus de cent cinquante (entre 150 et 300) partis politiques. Le Sénégal fait partie des rares pays qui ont fait des élections de façon régulière avec 11 élections présidentielles. L'économie sénégalaise est encore dominée par une agriculture familiale représentant 90% de l’agriculture pratiquée par 70% de la population et ne contribuant qu’à hauteur de 13% en moyenne dans le PIB. Elle dispose d’un tissu industriel très fragile, elle est caractérisée par un développement accéléré du tertiaire. Entre 1980 à 2011 l'emploi porté par le secteur primaire est passé de 63% à 55% et la contribution de ce secteur dans le PIB a stagné autour de 17%. Le secteur tertiaire, quant à lui, représente en moyenne près de 60% du PIB, avec une contribution à l'emploi qui est passée de 22% à 33%. Et la contribution du secteur secondaire s'est stabilisée autour de 21% depuis le début des années 1990.
En 2014, le Président Macky SALL a présenté aux Sénégalais le plan Sénégal émergent (PSE) comme cadre fédérateur des actions publiques en faveur de l'émergence, à l'horizon 2035. Le PSE est ainsi une version améliorée du programme « Yoonu Yokute » qu’il avait proposé aux sénégalais lors de la campagne présidentielle de février 2012, après avoir été décliné dans la Stratégie nationale de développement économique et social (SNDS) lancée en décembre 2012.
Dans le Plan d’action Prioritaire, PAP1 du PSE, l’Etat du Sénégal a pu décaisser 5700 milliards sur 9700 milliards sur les 4 ans, ce qui représente un taux appréciable d’exécution. La contribution attendue du secteur privé national est restée très faible, loin des 30% prévu dans le scénario optimiste du PSE. Ces dépenses contiennent ainsi un endettement supplémentaire de 2056 milliards FCFA selon les chiffres de la DPEE, provoquant du coup un aggravement du taux d’endettement qui a franchi la barre des 50% du PIB dès l’année 2018. Il s’y ajoute que les taux de croissance économique enregistrés sont largement en dessous du niveau potentiel de création de richesses.
La croissance cumulée entre 2014 et 2018 en chiffre est de 29,9%. Et si on tient compte du taux d’investissement (29% selon les chiffres du FMI), la productivité du capital se situe à environ 24%, ce qui est très faible pour relever le défi de la croissance inclusive et génératrice d’emplois. Le Sénégal a, par ailleurs, enregistré une croissance moyenne de 5,5% entre 2015 et 2021 comparé à une moyenne de 5,2% dans les pays pairs structurels. Cependant, cette évolution comparable n’est pas suffisante pour permettre de combler l’écart en termes de PIB par habitant, notamment avec la Côte d’Ivoire et le Ghana, puisque le Sénégal continue d’avoir un PIB par tête plus faible.
Ce Tableau général fait état d’avancées quantitatives réelles, mais largement insuffisantes pour relever les défis d’un endettement maîtrisé, de la création d’emplois décents et d’une résilience solide face aux chocs exogènes et asymétriques. Avec cette faible productivité et la taille insignifiante du secteur privé national, il est évident que l'économie sénégalaise n’ait pas la consistance nécessaire pour faire face à la pandémie du Covid-19 et les effets néfastes de la guerre Russo-ukrainienne sur les marchés mondiaux.
Ainsi, douze ans après, le constat est toujours le même :
  • Un capital humain insuffisant avec des atouts sous exploités,

  • Une économie extravertie et non compétitive,

  • Des institutions instables et politisées,

  • Un retard profond dans la réalisation des transformations sociales requises par l’exclusion des couches et personnes vulnérables ainsi que les ménages pauvres. Etc...

Fort de ce constat, le Parti de l’unité et du Rassemblement (PUR) compte apporter des solutions concrètes afin de répondre efficacement aux besoins des populations car, aujourd’hui, il est plus que jamais temps de revoir les moteurs de la croissance :
  • en priorisant un secteur privé national,

  • en renforçant le tissu industriel qui sera dominé par le capital national,

  • et en aménageant profondément le climat des affaires dans ce sens.

VISIOn

Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) s’est doté d’une vision prospective du développement portée par son candidat Aliou Mamadou DIA à travers ce présent programme « Nite ak Naataange » (humanisme et prospérité). Cette vision ambitionne de parvenir à « Un Sénégal prospère bâti dans l’équité, la transparence, la droiture, l’unité et le respect de la dignité humaine » à l’horizon 2034.
La formulation de cette vision est faite selon une approche inclusive à travers des concertations avec les différentes couches de la société sénégalaise et des analyses prospectives. Elle tient compte aussi des engagements internationaux ratifiés par le Sénégal et des agendas internationaux de développement.
La mise en œuvre de cette vision se fera à travers 4 piliers transformateurs :
  • Développement du capital humain

  • Économie compétitive, durable et inclusive

  • Gouvernance, paix et équilibre des institutions

  • Inclusion et protection sociale.

Le Président Aliou Mamadou DIA prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer la réalisation de cette vision à travers une offre programmatique basée sur les besoins des populations. Cette offre est principalement centrée sur les aspirations des populations les plus vulnérables tout en veillant à l’équité territoriale.
L’approche est fondée sur les principes suivants :
  1. Les droits humains,

  2. L’inclusion,

  3. La transparence,

  4. La redevabilité,

  5. La résilience,

  6. La durabilité.

Les concertations avec les différentes couches de la population ont permis de faire des diagnostics qui ont abouti à l’identification de priorités stratégiques dans chacun des 4 piliers. Ainsi pour réaliser ces priorités stratégiques, nous avons mis en place 4 leviers majeurs d’accélération en adéquation avec les agendas internationaux de développement.

Théorie du Changement

Le changement repose sur l’hypothèse d’une adhésion populaire aux nouveaux paradigmes d’actions retenus. Ainsi, nous avons développé une théorie du changement qui décrit les mécanismes que nous allons mettre en œuvre pour rendre le Sénégal prospère.

La théorie du changement présentée ici traduit les relations de causalité entre les priorités stratégiques et l’impact recherché au niveau des 4 piliers du programme, ainsi que les hypothèses et les risques qui les sous-tendent. Chacun des changements recherchés au niveau des priorités stratégiques vise une transformation des conditions de développement des individus, des groupes ou des organisations.

Ainsi pour atteindre les objectifs du Pilier 1 relatif au développement du capital humain, il faudra mettre en œuvre les priorités stratégiques ci-après :

  1. Une promotion de la transformation de l’éducation,

  2. Un enseignement supérieur et une recherche scientifique de qualité,

  3. Une offre de services de soins de santé de qualité,

  4. Un leadership féminin et une autonomisation des femmes,

  5. Une promotion d’un cadre de vie adéquat,

  6. Une Gestion efficace des problèmes d’eau, d’assainissement et des inondations,

  7. Une valorisation des ressources culturelles,

  8. Une gestion des transports et des accidents de la route,

  9. Une promotion du sport.

Concernant le Pilier 2, la réalisation de ses objectifs passera par la mise en œuvre des priorités stratégiques suivantes :

  1. Une augmentation de la production du secteur primaire,

  2. Un réaménagement du climat des affaires au profit du secteur privé national,

  3. Une promotion de l’accès des femmes et des jeunes aux ressources productives,

  4. Un désamorçage de la bombe du chômage,

  5. Une protection de l’environnement et des ressources naturelles,

  6. Une promotion d’un tissu industriel moderne, performant et compétitif,

  7. Une souveraineté monétaire,

  8. Une promotion de l'artisanat.

Quant au Pilier 3, gouvernance, paix et équilibre des institutions, nous accorderons la priorité :

  1. Au rétablissement de l’équilibre institutionnel,

  2. A la gouvernance inclusive,

  3. Au renforcement des relations internationales et diplomatiques,

  4. A la décentralisation pour un développement local durable,

  5. A la promotion de la paix et de la sécurité.

Enfin pour le Pilier 4 relatif à l’inclusion et à la protection sociale, les priorités seront accordées :

  1. Au développement d’un dispositif de protection sociale adapté,

  2. Au renforcement de la résilience économique des ménages pauvres.

Le Levier 1 « Innovation et digitalisation », porte sur les efforts de transition digitale, véritable catalyseur des changements institutionnels et comportementaux attendus, aussi bien par le Sénégal que par sespartenaires. Qu’il s’agisse d’améliorer la productivité du secteur privé, de faciliter et renforcer la relation entre les citoyens et les institutions, de dématérialiser l’ensemble des services publics (e- gouvernement) ou de garantir une meilleure circulation de l’information, la transition numérique et l’innovation sont des chantiers aux multiples enjeux.

Le Levier 2 « Partenariat » identifie, pour chaque pilier, les « partenariats stratégiques » à mettre en place pour accélérer l’atteinte du changement escompté.

En effet l’innovation implique l’amélioration des dispositifs de recherche et développement, qui requièrent une meilleure interaction avec le monde de la recherche universitaire. De ce fait, les acteurs du développement seront amenés à renforcer leurs partenariats stratégiques avec les universités et les centres de recherche.

Le Levier 3 « Financement », c’est une condition nécessaire pour la réalisation de la vision du président Aliou Mamadou DIA, impliquant la mobilisation des ressources domestiques et externes, ainsi qu’une meilleure inclusion du secteur privé et des partenaires techniques et financiers du Sénégal, selon des approches innovantes.

Le Levier 4 « Accès à l’énergie » repose sur la mise en place de centrales photovoltaïques de productiond’électricité au niveau de cinq zones du pays qui seront branchées sur le réseau électrique national. La seconde politique consistera à encourager les ménages à disposer de réseaux photovoltaïques domestiques également branchés sur le réseau national (avec compteurs intelligents). En conformité avec le développement durable, nous mettrons en œuvre une politique d’industrialisation facilitant l’accès à l’énergie (fabrication locale des plaques photovoltaïques et des batteries).

  1. Du Conseil Supérieur de la Jeunesse (CSJ),

  2. Des Pôles de Développement Durable (P2D),

  3. De la Professionnalisation des «Daaras»,

  4. Du Haut Conseil des Sages (HCS).

Les transformations attendues au niveau des 4 piliers, combinées aux 4 leviers d’accélération et aux 4 réformes phares vont permettre à Aliou Mamadou DIA de réaliser « un Sénégal prospère bâti dans l’équité, la transparence, la droiture, l’unité et le respect de la dignité humaine ».
Le plan de financement de ce programme est abordé hors ressources pétrolières et gazières, en attendant d’évaluer et d’analyser tous les contrats signés par l’Etat du Sénégal et de statuer de manière plus consensuelle sur leur utilisation.
4
Le Sénégal se trouve à un tournant crucial de son développement, où la consolidation du progrès économique, social et politique est indispensable pour assurer un avenir prospère et inclusif pour tous ses citoyens. Dans cette optique, nous avons élaboré une série de plans stratégiques ambitieux, visant à dynamiser le pays dans quatre domaines essentiels : le développement du capital humain, la promotion d'une économie compétitive et durable, la consolidation de la gouvernance démocratique et la protection sociale accrue.
Développement du capital humain

Ce plan stratégique détaillé pour le développement du capital humain au Sénégal, avec neuf priorités stratégiques. Ces priorités comprennent la transformation de l'éducation et de la formation, la promotion de la santé de qualité, l'autonomisation des femmes, l'amélioration du cadre de vie, la gestion de l'eau et des inondations, la sécurité routière, la valorisation des ressources culturelles et la promotion du sport. Chaque priorité est accompagnée d'objectifs spécifiques et d'actions à mettre en œuvre pour les atteindre, reflétant un engagement envers un développement holistique et durable du capital humain dans le pays.

Promotion d'une économie compétitive, durable, et inclusive

Ce plan opérationnel vise à promouvoir le développement économique à travers plusieurs priorités stratégiques. Ces priorités comprennent l'augmentation de la production agricole, le réaménagement du climat des affaires pour favoriser le secteur privé national, la promotion de l'accès des femmes et des jeunes aux ressources productives, la réduction du chômage, la protection de l'environnement et des ressources naturelles, la promotion d'un tissu industriel moderne, la souveraineté monétaire et le développement de l'artisanat.


GOUVERNANCE, PAIX ET ÉQUILIBRE DES INSTITUTIONS

Ce plan opérationnel comprend plusieurs priorités stratégiques, notamment le rétablissement de l'équilibre institutionnel, la promotion d'une gouvernance inclusive, le renforcement des relations internationales, la décentralisation pour un développement local durable, et la promotion de la paix et de la sécurité. Chaque priorité comporte des objectifs spécifiques et des actions détaillées pour les atteindre, telles que des réformes constitutionnelles, des mesures de transparence et de responsabilité, la modernisation des forces de défense et de sécurité, et la coopération internationale. Ces actions visent à promouvoir une gouvernance efficace, à renforcer les institutions démocratiques et à garantir la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais.

INCLUSION ET PROTECTION SOCIALE

Ce plan opérationnel se concentre sur l'amélioration de l'inclusion et de la protection sociale. Il comprend deux priorités stratégiques : étendre la protection sociale à toute la population et renforcer la résilience économique des ménages pauvres. Pour atteindre ces objectifs, le plan propose plusieurs actions, telles que l'extension de la couverture sanitaire universelle, la création de régimes de sécurité sociale pour le secteur informel et agricole, la promotion du dialogue social, et la mise en place de programmes visant à accumuler le capital des ménages avant et pendant les risques sociaux. En résumé, le plan vise à garantir une protection sociale étendue et à renforcer la capacité des ménages à faire face aux chocs économiques et sociaux.

4

Le programme "Nite Ak Naataange" dirigé par Aliou Mamadou Dia vise à accélérer le développement du Sénégal à travers quatre leviers principaux : l'innovation et la digitalisation, le partenariat, le financement et l'accès à l'énergie. Ces leviers sont conçus pour catalyser la croissance économique, promouvoir l'inclusion sociale et favoriser la durabilité environnementale. L'accent est mis sur l'importance de l'innovation technologique, des partenariats stratégiques avec le secteur privé et les institutions internationales, ainsi que sur la diversification des sources de financement, y compris les mécanismes innovants tels que l'investissement à impact et la finance verte. En outre, le programme met en avant la transition vers les énergies renouvelables pour garantir un accès équitable à une énergie propre et durable. Globalement, "Nite Ak Naataange" représente une vision ambitieuse pour un développement équilibré et prospère du Sénégal, mettant l'accent sur l'innovation, la collaboration et la durabilité.

4

Les réformes phares du programme "Nite ak Naataange" de Aliou Mamadou Dia visent à promouvoir le développement socio-économique du Sénégal en mettant l'accent sur la jeunesse, le développement durable, l'éducation et la préservation des valeurs traditionnelles. Le Conseil Supérieur de la Jeunesse (CSJ) vise à intégrer les jeunes dans l'élaboration des politiques publiques et à favoriser leur participation à la vie politique, sociale et économique. Le Pôle de Développement Durable (P2D) vise à soutenir la relance économique et la création d'emplois en améliorant l'accès au financement et la productivité. La professionnalisation des daaras vise à renforcer l'enseignement coranique tout en fournissant une formation professionnelle aux enfants. Enfin, le Haut Conseil des Sages (HCS) vise à promouvoir la médiation sociale et à examiner les questions socio-économiques, culturelles et religieuses. Ces réformes visent à répondre aux défis du Sénégal en favorisant un développement inclusif et durable, tout en préservant les valeurs traditionnelles.

Contact

+221 78 545 73 29
Liens utiles

Copyright Aliou Mamadou DIA © 2024